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bannières/banners

Ce sont des images de bannières qui annonçaient une affiliation pendant les centaines de manifestations de masse. Elles étaient accrochées au-dessus des manifestants alors qu’ils passaient sous les viaducs. Elles dénonçaient la hausse des frais de scolarité et la corruption du gouvernement. Elles étaient déroulées le long des façades d’immeubles et elles annonçaient la solidarité pendant la grève étudiante au Québec de 2012.

La bannière la plus utilisée pendant la grève étudiante était généralement portée sur la largeur d’une manifestation derrière laquelle les gens convergeaient pour revendiquer leur affiliation au groupe, à l’association, au syndicat, à l’idéologie, au parti politique représenté sur la bande de textile. Les organisateurs principaux d’une marche de protestation envoient généralement leur(s) bannière(s) à l’avant du cortège comme moyen d’identification, tandis que les autres suivent avec leur propre bannière respective plus en arrière.

Les bannières ne servent pas seulement à identifier un groupe. Elles sont également utilisées pour encadrer les manifestations comme barrières symboliques entre les manifestants et la police afin de dissuader toute intervention violente. Les bannières sont également dévoilées pour fomenter un tumulte motivant pour une manifestation de passage lorsqu’elles sont accrochées des toits, des viaducs ou des balcons d’immeubles adjacents comme expressions de ralliement solidaire. Lors de la manifestation du 22 mars 2012, la manifestation est entrée dans le Vieux-Port de Montréal par le viaduc de la rue Notre-Dame pour atteindre la destination de la manifestation, la Place Jacques-Cartier. En haut du viaduc, une énorme bannière était suspendue, sur laquelle on pouvait lire : ” L’éducation n’est pas à vendre. Oui à la grève générale !”. Elle était si énorme qu’elle touchait presque le sol, obligeant les manifestants à la soulever et à se plier sous son appel à la grève générale dans un rituel collectif de passage.

Une autre bannière, encore plus grande, a été créée par la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE). Sa largeur s’étendait sur une rue entière et sa longueur était deux fois supérieure à sa largeur. Elle était portée au-dessus de la tête comme un auvent qui pouvait être lu par les curieux depuis les fenêtres des gratte-ciel et sur lequel on pouvait lire : “Le 22 mars n’est qu’un début”.

These are images of banners that announce affiliation during the hundreds of mass protests. They are hung above demonstrators as they walked under overpasses. They denounce tuition increases and government corruption. They are unravelled down building facades to announce solidarity during the 2012 Québec student strike.

The most common banner used during the student strike was usually carried across the width of a demonstration behind which people converged to claim affiliation to the group, association, union, ideology, political party represented on the strip of textile. Primary organizers of a protest march usually dispatch their banner(s) at the front of the procession as means of identification, while others follow with their own respective banner further back.

Banners are not only used to identify a group. They are also used to flank demonstrations as symbolic barriers between protesters and the police to dissuade intervention. Banners are also dropped to foment motivational uproar to a passing demonstration when hung from adjacent building rooftops, overpasses or balconies as rallying expressions of opposition. At the March 22, 2012 protest, the demonstration entered Montréal’s Old Port through the Notre-Dame street overpass to reach the demonstration’s destination at Place Jacques-Cartier. From above, a massive banner was hung that read, “L’éducation n’est pas à vendre. Oui à la grève générale !”. It was so huge that it nearly touched the ground, forcing protesters to lift the banner and bend under its call for a general strike in a collective ritual of passage.

Another, even larger banner was created by the student union coalition and protest organizers, the Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE). Its width spanned an entire street and its length was twofold its width. It was carried overhead as a canopy that could be read by onlookers from high-rise windows that read, “March 22nd is only the beginning”.